E-réputation : ne pas confondre présence et efficacité
Et moi, en tant que dirigeante d’une TPE, je vise d’abord l’efficacité, à savoir réaliser du chiffre d’affaire grâce à internet. Si je suis assez bien référencée, je me suis rendue compte qu’il fallait que je travaille plus mes avis clients : en gros, ceux qui ne sont pas contents le font savoir vite aussi, dois-je davantage inciter les personnes satisfaites à donner leur avis ! J’ai aussi correctement rempli mes coordonnées et mon contact mais je ne mets pas suffisamment mes publications à jour. Et j’ai même découvert qu’a priori, mes contenus n’étaient pas suffisamment pertinents pour ma cible. Je dois avouer que mes photos ne sont pas d’excellente qualité non plus… J’ai identifié que je devais également fluidifier mon parcours client.
Tout cela avec juste la première session, c’est pas mal, non ?
Quelles solutions pour améliorer son e-réputation ?
Le deuxième jour, le micro-learning a commencé à présenter les solutions. Là encore, j’ai été assez impressionnée par ce qui était proposé dans la boite à outils du module e-réputation, à la fois d’un point de vue référencement mais aussi du point de vue de l’image. Et surtout, j’ai eu accès à toute une liste d’applis dont certaines que je ne connaissais pas. Outre les Google Alerts pour surveiller ce qu’on dit de moi et les Google Trends pour anticiper les tendances, j’ai par exemple découvert une solution d’avis clients mais aussi un outil pour automatiser les publications sur les réseaux sociaux !
L’objectif de la troisième session est de savoir toucher sa cible sur les réseaux sociaux. Et ainsi de dresser le portrait-robot de mon client idéal (le fameux « persona » bien connu de l’inbound marketing). J’ai répondu à un questionnaire qui m’a tout de suite permis d’identifier mes failles… Le micro-learning était assorti de solutions : préparer ses communications sur plusieurs semaines ou suivre ses statistiques, par exemple. En complément, j’ai pu accéder à de nombreuses fiches pratiques.
La dernière session m’a permis de faire un bilan personnalisé. J’ai donc répondu à différentes questions, ce qui ne m’a pris beaucoup de temps. Mais l’opération a donné suffisamment d’informations au conseiller CCI qui m’a rappelée. Car oui, grâce à ce micro-learning, j’ai identifié ce que je devais faire : la CCI va pouvoir d’accompagner dans un Booster numérique, d’une valeur de 1.200 euros entièrement pris en charge par le Conseil régional des Hauts-de-France (puisque mon entreprise vient de fêter ses trois ans) !
J’ai hâte d’apprendre de façon plus précise à faire les bons choix pour les articles ou les vidéos, à piloter les analyses et réussir à rassembler une communauté de personnes engagées.