Pratiques de la stratégie dans les entreprises des Hauts-de-France

La montée de la préoccupation numérique, les effets de la digitalisation, les mutations rapides des technologies et les approches renouvelées en matière d’organisation d’entreprise « bousculent » les chefs d’entreprise.

Quand on interroge les dirigeants sur les nouvelles tendances qui pourraient avoir le plus d’impact sur leur activité, 57% d’entre eux évoquent les nouveaux types d’organisation (entreprise agile, libérée, du futur etc.), 52% les évolutions technologiques (web, robotique, impression 3D etc.) et 29% le design thinking.

Cependant, pour assurer le succès de leur entreprise « au quotidien », la majorité des dirigeants se concentre sur les fondamentaux (répondre aux besoins des clients, s’adapter rapidement à l’évolution du marché) et les dernières décisions importantes qu’ils ont prises concernent principalement leur cœur de métier (diversification de produit ou d’activité, lancement d’un nouveau produit ou service).

Autres réponses proposées : l’économie circulaire (23%), la RSE (20%), le lean (7%), autre (4%).

La majorité des chefs d’entreprise sont donc accaparés par la gestion de leur entreprise au quotidien, et n’ont que peu de temps à consacrer à la formalisation d’une stratégie (57% d’entre eux indiquent ne pas avoir le temps de s’y consacrer) alors même qu’une large part d’entre eux considèrent qu’en construire une est une démarche indispensable au développement de leur entreprise (44%), voire même une préoccupation permanente (24%).

Les principaux freins évoqués par les dirigeants pour expliquer cette situation sont la disponibilité (53%) et les difficultés économiques actuelles (50%) pour son élaboration, et une mobilisation difficile des ressources (50%) ainsi que la difficulté de suivi (45%) concernant sa mise en œuvre.