Posos, l’intelligence artificielle pour la santé

Posos, startup hébergée à la pépinière d’entreprise Amiens, le L@b’, a levé deux millions d’euros pour mettre la connaissance médicale à la portée de tous les praticiens. Posos, comme la contraction de posologie. Ou… quand des pharmaciens se lancent dans l’entrepreneuriat.

Un outil au service des professionnels de santé

L’entreprise Posos, hébergée à la pépinière d’entreprises Amiens, le L@b’, a mis au point un outil qui permet aux professionnels de santé de poser directement des questions sur les médicaments depuis leur ordinateur ou leur smartphone.

Sur fond d’intelligence artificielle, les médecins, pharmaciens puis les patients pourront obtenir une meilleure information sur les médicaments. À chaque question posée, Posos propose plusieurs réponses, en utilisant plusieurs sources. C’est cette pluralité de réponses qui fait de Posos un outil d’aide à la décision.

Pour aider son développement, la startup, pionnière de l’intelligence artificielle a levé deux millions d’euros auprès du family office Melusine, spécialisé dans le domaine de la santé, et d’investisseurs privés via la plateforme de financement participatif en capital Anaxago.

Un assistant numérique auto-apprenant

Emmanuel Bilbault, CEO de Posos et ancien directeur de l’innovation d’un grand laboratoire pharmaceutique, s’appuie sur deux chiffres forts : 6 milliards, le nombre de questions sur les médicaments posées chaque année à Google et 10 000, le nombre de morts chaque année en France suite à un mésusage du médicament.

Posos sera donc cet assistant numérique auto-apprenant qui fournira l’ensemble des réponses issues des sources certifiées et ordinairement utilisées par les médecins et les pharmaciens.

Une centaine de pharmaciens et de médecins utilisent régulièrement l’outil qui s’appuie sur une dizaine de sources, mais l’équipe travaille à en inclure d’autres et ambitionne de doter Posos, à terme, de plus d’une centaine de sources.

‘Permettre un accès rapide à l’information médicale est primordial pour les soignants, les patients et même les aidants. C’est un besoin sanitaire réel.’