Si le premier jour est essentiel, assurer un suivi pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois ne l’est pas moins.
On peut pour cela nommer un tuteur, ou tout du moins, organiser des rencontres régulières avec le manager. « Une fois par mois, voire plus si possible, il faut faire le point sur la montée en charge du collaborateur, ses objectifs de progression, ses compétences, reprend Mickaël Evrard. C’est important, car ça permet aussi de dépasser les a priori. Dernièrement, on me parlait d’un nouveau collaborateur qui avait un air nonchalant. Sauf qu’en objectivant ce qu’il faisait réellement, on s’est rendu compte qu’il était bien plus efficace malgré une attitude extérieure qui pouvait laisser penser le contraire ».
Ne négligez pas la formation
Les grandes entreprises envoient leur personnel en formation à plusieurs reprises durant la première année. Cinq jours, comme plusieurs semaines. Les entreprises qui ont une forte culture ne doivent pas négliger ce passage. Michelin, par exemple, peut convier les nouveaux cadres internationaux à un séminaire d’intégration d’un mois à Clermont-Ferrand. Au menu, teambuilding, rencontres avec le Codir, etc.