Pour nombre de sociétés, le risque pays ressemble à un parcours du combattant. Il dépasse largement les limites du risque souverain d’un Etat et associe plusieurs critères : risque macro-économique comme la croissance ou la récession, le risque politique (révolution, terrorisme, guerre, expropriation…), l’environnement des affaires et l’on songe aux services publics, à la corruption, à la société elle-même, ou encore le risque de financement lié à l’évasion des capitaux voire même l’instabilité monétaire.
La prévention du risque, c’est donc tenter d’analyser la probabilité d’impayés chez une entreprise avec laquelle on passe un contrat de fournitures de marchandises ou de services. Grâce à son vaste réseau d’informateurs, Euler Hermes (groupe Allianz), numéro un de l’assurance-crédit en France et dans le monde, note les entreprises du monde entier. Cette notation synthétise leur probabilité de défaut allant de 1, risque faible, à 10, risque élevé.
Les historiques et données économiques, financières, juridiques et stratégiques des sociétés sont analysées avec précision. La structure financière et la liquidité de l’entreprise, la structure actionnariale et la stratégie de la société, son activité et sa rentabilité et enfin sa capacité à payer sa dette et à financer ses investissements. Elle peut également être pondérée par d’autres critères encore plus précis : les impayés, les contentieux déclarés, l’âge et la forme juridique de l’entreprise, la concentration de son portefeuille client ou encore sa dépendance vis-à-vis d’un ou de plusieurs fournisseurs.