Dans d’autres scénarios, les banques apprécient l’intervention d’un co-financeur, via des avances remboursables (Conseil régional Hauts-de-France et bpiFrance par exemple) ou des prêts spécifiques.
« Sous certaines conditions, BPI France garantit les prêts bancaires, prend des participations, finance des projets d’innovation, cofinance des transmissions d’entreprises… », prend pour exemple le conseiller. Le Réseau Entreprendre et le Réseau Initiative peuvent également apporter des prêts d’honneur, en complément de la banque. Il existe aussi des prêts spécifiques comme la NEF qui finance des projets sur l’environnement et l’économie sociale et solidaire. Le financement participatif (crowdfunding) sous forme de prêt ou de don constitue aussi une possibilité de financement.
« Dans certains cas, des projets innovants, liés à Rev3 ou à des domaines spécifiques comme la santé, sont éligibles à des subventions et/ou des crédits d’impôts. Notre rôle de conseiller est également de vérifier si l’entreprise est éligible à ces aides qui peuvent être des aides nationales ou européennes », note Djibril Diaw.
La recherche de solutions relève alors du cas par cas : « aucun dossier ne ressemble à un autre. Ce qui ne signifie pas que les dossiers aboutissent toujours. Parfois, nous ne réussissons pas à trouver des solutions car l’entreprise est trop en difficulté, le projet n’est pas assez attrayant ou ne crée pas suffisamment d’emplois ou l’entreprise cherche à financer une SCI … ».