Si vous souhaitez entreprendre à plusieurs, que les investissements de départ sont relativement importants, il va falloir commencer par créer une entreprise : vous créez alors une structure juridique, à savoir une personne ‘morale’, une ‘société’ différente de votre personne physique. L’avantage, c’est que l’entreprise va disposer de son propre patrimoine, ce qui met à l’abri vos biens personnels (hors faute de gestion ou utilisation des biens de la société à des fins personnelles, ce qu’on appelle un abus de bien social).
Je crée une entreprise avec des associés : quelle forme juridique choisir ?

Vous allez également devoir répondre à un certain formalisme (rédaction de statuts qui nécessitent le recours à un expert, apport d’un capital, tenue d’assemblée générale, dépôts des comptes notamment). La création d’une société permet aussi d’envisager l’entrée de nouveaux associés par la suite.
Vous aurez généralement le choix entre SARL (Société à responsabilité limitée) ou SAS (Société par actions simplifiée)
C’était en tout cas les structures qui ont été les plus adoptées par les créateurs en 2018, avec 50 % de SAS et 44% de SARL. Mais, en fonction de votre activité, il existe aussi tout un tas d’autres formes d’entreprises, comme la Société coopérative et participative (SCOP), la Société anonyme (SA), la Société d’économie mixte (SEM), la Société en nom collectif (SNC), la Société d’exercice libéral (SEL), la Société civile professionnelle (SCP), etc.
La principale différence porte sur le statut de l’entrepreneur
En SARL, vous êtes soit travailleur indépendant (avec environ 47% de charges sociales sur le salaire net) soit assimilé salarié avec l’émission d’un bulletin de paie (environ 75% de charges sociales sur le salaire net, sans pour autant cotiser au chômage et avoir droit à des congés payés).
En SASU, vous êtes assimilé salarié avec l’émission d’un bulletin de paie (environ 75% de charges sociales sur le salaire net, sans pour autant cotiser au chômage et avoir droit à des congés payés). Avec ce statut, vous endossez plutôt le costume de l’investisseur, qui possède des revenus par ailleurs.
Autre divergence porte sur les dividendes
Dans une SAS, une fois les bénéfices imposés, les dividendes ne sont pas soumis à charges sociales mais uniquement au prélèvement forfaitaire unique (PFU), également appelé flat tax.
Dans une SARL, les dividendes peuvent être soumis aux charges sociales et à la flat tax.
A lire également
Découvrez aussi ces solutions
Créez votre entreprise avec le programme STARTER
Un accompagnement personnalisé et intégralement financé, pour lancer votre projet de création !
Formation 5 Jours pour Entreprendre
5 jours de formation pour vous préparer au métier de dirigeant et réussir le lancement de votre activité. Deux formules ...