A 34 ans, Vianney Puissant a créé son entreprise d’enseignes lumineuses et ne le regrette pas aujourd’hui : un an après son démarrage, l’activité est au-dessus du prévisionnel. Grâce à la CCI, il a pu bénéficier d’une formation pour bien entreprendre. Car l’entrepreneuriat, ça ne s’invente pas !
Création d’entreprise : il quitte le confort d’un CDI pour créer son propre emploi

‘Il a fallu faire beaucoup de prospection au départ, puis le bouche-à-oreille a fonctionné’, se réjouit Vianney Puissant, qui a créé Happy Light Enseignes à Arras en juin 2020. ‘Je me démarque par la connaissance du métier, l’accompagnement et le suivi des projets, de la conception à l’installation, en passant par l’instruction du dossier d’urbanisme : je ne suis pas là uniquement pour vendre, mais bien pour assurer la visibilité de mes clients‘, assure-t-il.
A la recherche d’un nouveau challenge
Dans sa précédente vie de salarié, il avait déjà exploré les différents aspects du métier de la signalétique. ‘J’ai commencé dans la signalétique en 2003, d’abord graphiste pour les dessins d’enseignes. Comme c’était une petite entreprise de cinq personnes, il m’a fallu être polyvalent, en plus du graphisme par ordinateur, je travaillais à la fabrication des enseignes en atelier, et également leur pose sur site en nacelle ou échafaudage‘. De graphiste, Vianney a tout découvert du pilotage des machines d’impression numérique et de découpe. ‘De fil en aiguille, je suis devenu responsable de l’atelier, mais aussi des plannings d’installation. J’étais impliqué dans les projets de A à Z, du devis à la pose, jusqu’au service après-vente’, résume Vianney Puissant.
Après un passage par une autre société, toujours dans les enseignes, le jeune créateur a là encore évolué en tant que commercial, en commençant par le secteur de Lille Métropole, pour prendre ensuite en charge toute la région des Hauts-de-France et devenir, en quelques années, responsable Grands Comptes à l’échelle nationale, afin d’aider les réseaux de franchise à développer leur image de marque sur toute la France.
Mais Vianney Puissant était à la recherche d’un nouveau challenge. Se découvrant une âme d’entrepreneur, il a finalement décidé de quitter le confort d’un CDI pour se mettre à son compte et créer son propre emploi. ‘Je me suis renseigné et j’ai assisté à un premier atelier consacré à la création et la reprise d’entreprise, proposé par la CCI et animé par Dorinda Kielinski, conseillère‘, se souvient le jeune créateur. Au menu, les avantages d’être indépendant, mais aussi les contraintes…
‘Ce programme m’avait donné un aperçu à 360° de tous les points qu’un créateur doit gérer : cela a permis de confirmer que mon idée était bonne et d’entrer dans le parcours d’accompagnement’. Pendant plusieurs mois, les rendez-vous se sont succédé, avec l’objectif d’établir un business plan, de mettre des chiffres en face des activités, et de constater si le projet était viable économiquement. Ou pas. ‘Même si j’avais un peu l’habitude des chiffres, les conseils de la CCI m’ont permis d’aller plus loin sur le business plan, en reprenant un à un les postes de dépenses et aussi en les comparant à ce qui se fait dans le secteur’.
Mais entreprendre ne s’improvise pas et mieux vaut bien s’entourer
En matière de création, le maître-mot reste la préparation et cela demande d’y passer du temps. ‘Le gros avantage de faire appel à la CCI, c’est d’avoir un tiers expérimenté pour bien estimer les postes de dépenses et de recettes. Pour être performant sur le marché, il faut trouver le juste milieu. J’ai pu provisionner une trésorerie d’un an pour démarrer, par exemple.’ Le choix du statut juridique de l’entreprise a été également décidé avec le conseiller. Quant au financement, les banques ont forcément été séduites par l’adéquation entre le parcours du créateur et son projet.
La suite ? ‘J’étais préparé au rythme du chef d’entreprise car, en tant qu’employé, je ne comptais pas mes heures. J’étais toujours très investi dans mes missions. Aujourd’hui, je n’ai pas l’impression d’en faire plus qu’avant, c’est juste que les heures travaillées sont plus agréables, car il s’agit de mon projet’.
Il faut dire que Vianney a mis en place dès le départ un suivi commercial et une comptabilité zéro papier, ce qui facilite les tâches administratives. Tous mes dossiers, devis, projections, factures, sont connectés en permanence et en temps réel à mon ordinateur, ma tablette et mon smartphone. Quand j’ai créé, j’avais conscience qu’un chef d’entreprise doit être capable de gérer son temps pour être performant, il fallait donc d’emblée investir dans des solutions pertinentes’. Aujourd’hui, Happy Light Enseignes travaille essentiellement sur la région des Hauts-de-France, mais intervient ponctuellement ailleurs en France, comme dernièrement en Bretagne, à Lyon ou encore Paris. ‘J’ai même fait expédier dernièrement une «enseigne œuvre d’art» en Suisse !’
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