Julien Galant a suivi la formation « 5 jours pour entreprendre ». Depuis, il a créé son activité, une épicerie fine, baptisée « Chez Emilie et Ju » à Noeux-les-Mines, dans le Pas-de-Calais.
Comment ce commerçant s’est formé à la création d’entreprise
C’est l’histoire d’une reconversion. Après avoir été directeur en grande distribution pendant plus de six ans, Julien Galant a aspiré à changer d’horizon professionnel. ‘J’en avais assez des contraintes du travail salarié, de toujours dépendre d’un responsable’, se souvient Julien Galant. ‘Et puis, la crise Covid-19 est passée par là, j’ai pris le temps de me poser, de réfléchir et j’ai eu envie d’ouvrir ma propre épicerie fine, à Noeux les Mines’.
Une formation à la création d’entreprise
interactive et adaptée à chaque typologie de projets
Ce jeune créateur ne connaît alors rien au monde de l’entreprise.
‘Je suis allé me renseigner à la mairie de Noeux-les-Mines, qui m’a alors renvoyé vers la CCI, sur Béthune. J’ai pris alors rendez-vous avec la conseillère en création d’entreprise, Isabelle Kubala, et deux ans plus tard, j’ouvrais mon propre commerce, secondé par ma femme’. Une épicerie qui propose à la fois des produits de la région et d’autres dénichés aux quatre coins de la France : miels du Périgord ou de Sologne, thés de Corse, bêtises de Cambrai ou bière Anosteke (élue meilleure bière blonde du monde en 2021).
Surtout « Chez Emilie et Ju », on mise d’abord sur le conseil client et sur la proximité.
‘C’est ce que j’aime dans ce métier, parler aux gens, leur faire découvrir des produits, créer une relation de confiance : certains clients viennent toutes les semaines’.
Pour en arriver là, Julien Galant a d’abord suivi la formation « 5 jours pour entreprendre », entièrement prise en charge par le CPF (compte personnel de formation).
Cette semaine de formation permet de réaliser un tour d’horizon exhaustif des différents aspects de la gestion d’entreprise : du positionnement marketing sur un marché, jusqu’au choix du régime juridique de l’entreprise, en passant par les questions de gestion, de chiffre d’affaires, de comptabilité, d’assurance et même de montage financier pour décrocher des crédits bancaires…
‘C’est une formation très interactive, qui s’adapte à la typologie des différents projets. J’ai pu poser beaucoup de questions, notamment des questions liées à la publicité et à la manière de se faire connaître’, se souvient Julien Galant. ‘Ce qui est intéressant dans cette session de formation de cinq jours, c’est justement d’avoir accès à des professionnels en activité, comme un expert-comptable, un assureur ou un banquier mais aussi de mettre en lumière beaucoup de problématiques auxquelles je n’avais pas pensé, comme les options particulières pour un commerce en matière d’assurance ou alors les questions de prévoyance et de retraite’.
‘C’était top également d’avoir les conseils d’une professionnelle du marketing capable de prendre du recul sur votre projet : c’est vrai que quand on se lance, on a tendance à focaliser sur les flyers, les cartes de visite ou les offres promotionnelles pour se faire connaître alors qu’il y a une stratégie globale à penser d’abord, avant de partir tous azimuts’.
Un accompagnement essentiel pour trouver des financements
Côté financement, la CCI a accompagné l’entreprise afin qu’elle décroche un prêt d’honneur via Initiative Artois ainsi qu’une garantie pour le cautionnement bancaire à hauteur de 80% du prêt.
‘Tout cet accompagnement à la recherche de financement est vraiment essentiel, emprunter 30.000 euros comporte certains risques et les jurys du prêt d’honneur permettent de vous challenger dans votre projet, de vous faire vous remettre en question, pour retravailler certains points, et toujours bien sûr dans l’optique de faire réussir votre projet’. La zone de chalandise de Noeux-les-Mines, ex-ville minière de 12.500 habitants, a fait naitre certains doutes mais finalement, l’étude réalisée sur le terrain a démontré le potentiel du projet.
‘Je voulais au départ proposer aussi des produits frais mais cela impliquait beaucoup de contraintes, à commencer par le respect de la chaîne du froid et de normes d’hygiène très strictes pour ces denrées. C’est pourquoi nous avons fait le choix de différer ce projet et très honnêtement, on est content de ne pas eu à avoir à gérer ça à l’ouverture !’
Quel bilan aujourd’hui, après plus d’un an d’activité ?
‘Il est plutôt positif car nous commençons à dégager un peu de bénéfices’, commente le jeune créateur d’entreprise. Le budget prévisionnel reflète finalement la réalité, à quelques milliers d’euros près car forcément basé sur des volumes d’achats et de ventes fluctuants.
‘Il nous faut maintenant penser à nous développer. C’est pourquoi j’ai repris rendez-vous avec ma conseillère entreprise, Isabelle Kubala, pour penser à l’avenir : peut-être déménager dans un local plus grand, afin de pouvoir notamment proposer une activité complémentaire comme un salon de thé ou des dégustations par exemple, ou alors mettre en place un site internet pour de la livraison… Nous avons pas mal d’idées !’
Au final, cette formation ‘5 jours pour entreprendre’, Julien Galant la ‘conseillerait à tout porteur de projet : c’est une formation qui permet de poser beaucoup de questions et de se lancer dans cette belle aventure avec les bons conseils, en étant sûr d’avancer étape par étape’.
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- Aisne
- 03 23 06 02 11

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