Entre Normandie et Hauts-de-France, la Glass Vallée produit plus de 70% de flacons de luxe dans le monde.
La vallée de la Bresle a un défaut. Elle est enclavée aux confins de la Normandie et des Hauts-de-France, sur trois départements, ce qui en fait une région loin des centres de décisions et parfois difficile à identifier. « A nous de montrer tout ce qu’il se passe ici » plaisante Valérie Tellier, à la tête du groupe Val Fi, avec trois entités Val Laquage VT (laquage), Inser Déco (sérigraphie, marquage à chaud, tampographie) et Piochel SN (laquage automatique).
La présidente de Glass Vallée, réélue cet automne, a des choses à présenter. Le Pôle compte sur la planète. 7 000 personnes dans soixante-dix entreprises fabriquent 70%, de la production mondiale de flacons de luxe pour la parfumerie, les spiritueux ou la pharmacie. Une véritable filière à animer qui comprend de nombreux métiers : moulistes, décorateurs, logisticiens, constructeurs de machines, verriers, artisans d’arts, fondeurs…
Ressources humaines, export…
Quel est le rôle du Pôle ? « Nous travaillons sur plusieurs thématiques, reprend Valérie Tellier. Les ressources humaines sont un dossier très important car il n’existe pas d’école pour nos métiers, alors qu’il faut attirer les jeunes. » Autre grande action de la Glass Vallée, l’export, avec la participation aux salons. Indispensable quand on vend dans le monde entier.
Et bien entendu, la communication – on y revient – : « il faut expliquer ce que l’on fait à nos financeurs et partenaires (conseils régionaux de Normandie et des Hauts-de-France, CCI Littoral Hauts-de-France, etc), promouvoir des entreprises, parfois labelllisées EPV (Entreprises du patrimoine vivant), qui existent depuis le quinzième siècle ! »
Exemple concret de l’action de la Glass Vallée : la première biennale du flaconnage du luxe en septembre a permis au Pôle de mettre en avant ses quatre piliers (innovation, investissement, travail en réseau et offre globale) devant ses clients à Paris.