Bricoman, Nocibé, Axa, La Banque postale ou encore Devianne travaillent avec le Cepreco à Roubaix pour recruter et former leurs futures recrues. Exemple avec l’enseigne Devianne.
Cepreco pallie aux difficultés de recrutement

L’enseigne Devianne propose un service de retouches, qui apporte une vraie plus-value commerciale puisque même un vêtement acheté dans un autre magasin peut faire l’objet d’une prestation de retouches.
« Devianne a malheureusement dû faire face à une problématique de recrutement des retoucheuses puisqu’il n’y en avait que très peu de disponibles sur le marché« , explique Laurent Vandercruyssen, responsable développement-relations entreprises chez Cepreco.
Contrat de professionnalisation
« Nous leur avons donc proposé de travailler avec un coup d’avance, grâce au recrutement en contrat de professionnalisation : nous identifions des personnes ayant un minimum de pré-requis, nous leur proposons, en accord avec l’entreprise un contrat de travail en alternance qui permet d’associer le savoir théorique (avec des cours sur-mesure) et la mise en pratique lors des périodes de travail au sein de l’entreprise ».
Former pour embaucher

‘Si la compétence n’existe pas sur le marché, Cepreco travaille avec l’entreprise pour sourcer des profils intéressants : le partenariat avec l’enseigne permet à l’école de les former pendant neuf mois comme nous l’avons aussi fait pour La Banque Postale (attachés commerciaux), Bricoman (vendeurs) ou Axa (conseillers commerciaux) : la méthode peut facilement se décliner’, résume Laurent Vandercruyssen. Cepreco adapte à chaque fois l’enseignement aux objectifs opérationnels de l’activité.
Savoir-être des recrues
L’entreprise est également gagnante puisque pendant la période de professionnalisation, elle peut mesurer le savoir-être de ses recrues, repérer les pépites voire embaucher une personne entièrement opérationnelle à la fin du processus. L’essentiel de la partie formation est financée par l’OPCA : reste à la charge de l’entreprise le salaire du contrat pro (qui représente un pourcentage du SMIC en fonction de l’âge et du niveau de qualification) et le temps que le tuteur doit consacrer à l’alternant.
« Mais au regard des enjeux, les entreprises en sortent gagnantes », assure le responsable.
A lire également
Découvrez aussi ces solutions
Volontariat international en entreprise (VIE)
Recrutez de jeunes talents dans des conditions très avantageuses, pour des missions internationales de longue durée.
Booster ressources humaines
Pour vous aider à rebondir, le programme régional Booster TPE vous permet de bénéficier de solutions pratiques et rapides à ...
Le médiateur de l’apprentissage
Un médiateur de l’apprentissage peut être sollicité par l’employeur ou l‘apprenti pour résoudre les litiges, au sujet de l’exécution ou ...