Il a d’abord été gendarme pendant 17 ans. Puis technico-commercial dans le milieu industriel. Jean-François Dumont (en bas à droite de la photo), habitué des grands écarts et passionné de jeux, a décidé d’ouvrir un bar à jeux, en plein centre-ville d’Arras.
Pour créer son bar à jeux, il a tout plaqué

Le nom résonne comme une aventure de Jules Verne : 20 000 jeux sous les bières en référence à l’écrivain amiénois. La décoration se veut résolument « steampunk », inspiré du courant littéraire lié à la première révolution industrielle du XIXe siècle en Grande-Bretagne, son charbon et sa vapeur. Ici, une pieuvre métallique géante. Là, un portrait de Jules Verne. Et surtout, près de 500 jeux de sociétés différents. « Le concept de bar à jeux existe depuis dix ou quinze ans maintenant : comme j’ai toujours joué à de nombreux jeux de société et que j’adore ça, le déclic est venu de mes amis, qui m’ont dit que cette activité me conviendrait parfaitement », raconte Jean-François Dumont. L’idée a commencé à germer oui mais comment ouvrir un bar ?
Un accompagnement de A jusqu’à Z
Jean-François Dumont a d’abord commencé par suivre un atelier CCI dédié à la création d’entreprise. « La CCI m’a ensuite aidé dans tous les aspects de la création : le montage du dossier, le business plan, les retours d’expériences, etc. J’ai été véritablement épaulé, coaché à chaque étape pour en arriver à ce résultat », se réjouit le créateur. Le dossier « béton » a également permis d’obtenir le financement nécessaire pour aménager le bar et le mettre aux normes. « J’ai été suivi par ma banque et j’ai également obtenu un prêt d’honneur », résume le patron de bar.
Jean-François Dumont avait en parallèle apprivoisé le monde de l’entreprise au cours d’un stage baptisé 5 jours pour entreprendre, abordant tour à tour le business model, la communication et le marketing, la gestion financière, le pilotage de l’activité, le financement, les assurances, etc. Ce stage « parfait et intense » proposé par la CCI passe en revue tous les sujets qu’une chef d’entreprise doit maîtriser. Et il y en a, d’autant plus que l’activité liée au débit de boissons à consommer sur place (la vente d’alcool, autorisée par une licence IV, est extrêmement réglementée).


« Il faut devoir tout justifier de bout en bout, que ce soit la formation au permis d’exploitation, la protection des mineurs, l’hygiène alimentaire, les règlementations par rapport à l’accessibilité, à l’incendie, à la diffusion de musique amplifiée, les déclarations préalables, etc. », raconte le créateur d’entreprise. On entend beaucoup parler de simplifications mais on multiplie par dix les difficultés. Heureusement que la CCI m’a beaucoup aidé».
Il a fallu aussi trouver le bon emplacement, un « numéro 1 » dans le jargon de l’immobilier commercial, à savoir sur la Grand’Place d’Arras. Et aussi avoir le feu vert de tout un tas d’administrations, à commencer par l’architecte des bâtiments de France pour la pose de l’enseigne. Dès l’ouverture, Jean-François Dumont a été assez satisfait de la fréquentation. « J’ai eu de la chance d’avoir une assez bonne couverture médiatique, en passant notamment à TF1 et dans La Voix du Nord mais j’ai également suivi un atelier Starter Numérique dédié à la digitalisation marketing, afin de mieux maîtriser les réseaux sociaux comme Facebook ».
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