C’est le premier démonstrateur français à grande échelle de Power to Gas, à Dunkerque. Lancé en 2014, le projet GRHYD (Gestion des réseaux par l’injection d’hydrogène) teste l’injection d’hydrogène dans le réseau de distribution de gaz naturel du territoire, avec une centaine de premiers logements.
Cet hydrogène possède la particularité de « stocker » le surplus d’électricité d’origine renouvelable et servir de vecteur énergétique. Piloté par Engie en lien avec 10 autres partenaires*, ce projet a pour objectif est de transformer l’électricité issue d’énergies renouvelables, notamment éolienne, en hydrogène par électrolyse de l’eau. Avec en toile de fond, un débouché technique et économique possible pour une nouvelle filière industrielle, avec cette énergie composée d’hydrogène et de gaz naturel pour le transport et le chauffage.
Grâce aux futurs retours d’expérience, les partenaires du projet pourront envisager de convertir de nouveaux bus. A ce jour il n’existe aucune grille d’homologation pour un carburant composé de gaz naturel avec 20 % d’hydrogène, précisent les partenaires. Ce frein règlementaire pourrait justement être levé par le projet GRHYD.