1ères lignes – Le podcast de celles qui font bouger les lignes
1 saison, 12 épisodes, 12 rencontres avec des femmes qui ont osé !
Pour ce 12e et dernier épisode de la saison #1, Lamia Mialet nous accueille à Villeneuve d’Ascq chez Cozy Air, son entreprise spécialisée dans l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.
La Covid-19 a mis au premier plan le besoin de renouveler l’air en intérieur afin de limiter la propagation des virus. C’est précisément ce que fait Cozy Air, grâce à une mesure la qualité de l’air intérieur en temps réel pour détecter les anomalies au bon moment et les corriger rapidement.
Grâce à ses objets connectés (pyramide inversée, capteur mural), Cozy Air évalue le taux de polluants et les paramètres de conforts : température, humidité, taux de CO2. Avec un micro-capteur par polluant et par paramètre de confort, les données récoltées sont d’une grande précision et permettent d’identifier les principaux axes d’amélioration de la qualité de l’air.
Malgré son parcours d’ingénieure chimiste, Lamia insiste sur sa volonté de proposer des objets au design simple pour rendre les informations accessibles à tous. Il s’agit de « montrer les paramètres sur lesquels on peut agir vite ». Cela passe par exemple par un indicateur visuel sur le taux de CO2, invitant les habitants à aérer la pièce lorsque ce taux est trop élevé. Elle explique par ailleurs que la qualité de l’air a un impact considérable sur les économies d’énergie et la durabilité des bâtiments, outre ses implications bien connues sur la santé.
En tant qu’entrepreneure, Lamia raconte les différentes étapes qui l’ont vue progresser : concevoir un produit, savoir le vendre, convaincre des investisseurs, recruter les bonnes personnes, leur donner envie. « Ca ne veut pas dire que j’ai des compétences dans tout, mais j’apprends.
Ce qui me motive, c’est de faire ce que j’aime bien, voir que le produit intéresse, et avoir réussi à développer plusieurs activités autour d’un sujet scientifique ».
Aujourd’hui, Lamia souhaite emmener Cozy Air à l’international et prépare activement sa deuxième levée de fonds.
Bonne écoute !
Cette semaine, Pauline Guesné nous accueille au centre européen des textiles innovants, où se situe son entreprise Induo.
Les démarches collectives et l’innovation ont été le fil rouge du parcours de Marina. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur, elle a développé un projet innovant pour les artisans boulangers : certifier leurs baguettes de la graine au pain. Cela supposait de recourir à la « rétro-innovation » pour amener un haut niveau de qualité de goût grâce aux techniques d’antan.
Passionnée par l’agroalimentaire, Marina a ensuite contribué à la création de Saveurs en or, et a participé à la mise en place du premier concours régional de l’innovation agroalimentaire, qui a permis à de nombreuses entreprises de développer de nouveaux produits.
Aujourd’hui responsable développement de l’agence Hauts-de-France Innovation Développement (HDFID), Marina accompagne les entreprises dans leurs projets d’innovation.
A cet effet, elle estime fondamental de décloisonner les communautés. Il s’agit de créer un espace de rencontre pour favoriser les partenariats entre startups, chercheurs, grands groupes et projets européens. Son expérience dans l’innovation lui permet de comprendre les nouvelles technologies et les enjeux des entreprises.
Si la carrière professionnelle de Marina a été rythmée par des déménagements fréquents pour raisons familiales, elle a su transformer les contraintes en opportunités : « A un moment donné, on ne reste pas à regarder la vie passer. On a besoin de s’inscrire dans quelque chose. Pour moi, créer c’est vivre. Mon ressort, c’est de construire quelque chose de nouveau à chaque fois ».
Marina est engagée dans l’association Femmes Ingénieures pour encourager les jeunes filles à briser l’autocensure et oser s’épanouir dans des carrières scientifiques.
Retrouvez Marina sur LinkedIn pour en savoir plus sur les projets innovants en Hauts-de-France.
Bonne écoute !
Cette semaine, Claire Le Guidec, Manager de Groupement de Postes chez RTE Réseau de Transport d’Electricité nous explique comment ses équipes assurent l’accès à l’électricité pour tous à chaque instant sur le territoire français.
Fort de ses 9 000 salariés, le réseau de transport d’électricité peut être comparé à un réseau autoroutier dans lequel les postes électriques jouent le rôle d’échangeurs. Claire et son équipe veillent à l’entretien de ces postes électriques afin que l’électricité arrive à bon port.
Dans sa vision du management, Claire souhaite porter les valeurs de RTE et créer un collectif engagé et solidaire. A cette dimension humaine, elle associe une dimension de pilotage pour assurer le respect des engagements de l’équipe en matière de budget, d’activité, d’environnement et de sécurité.
Par ailleurs, Claire s’est engagée depuis plusieurs années dans des associations pour promouvoir les métiers scientifiques et techniques auprès des jeunes filles. Membre de l’association Femmes Ingénieures, elle valorise l’emploi des femmes à des postes traditionnellement masculins.
A ce titre, elle se retrouve pleinement dans la démarche de RTE de féminiser ses effectifs, notamment au sein de son directoire. Elle considère la diversité des profils et des parcours comme un atout pour les entreprises et un facteur de performance.
Claire a choisi de devenir ingénieure pour se préparer aux métiers de demain.
Elle explique : « j’ai appris à apprendre » et souligne l’importance d’apprendre tout au long de la vie dans un contexte où les métiers évoluent en permanence.
« Soyez curieuses, saisissez les opportunités, osez tenter des expériences« .
L’objectif de neutralité carbone pour 2050 implique de repenser notre modèle énergétique en consacrant une part de plus en plus importante à l’électricité. RTE a donc un rôle stratégique, notamment par ses missions de conseil des politiques publiques.
Retrouvez Claire sur LinkedIn pour en savoir plus sur le réseau d’électricité de demain. Bonne écoute !
Dans cet épisode de Premières Lignes, Aurélie Lapidus, directrice régionale de l’activité de recyclage et valorisation des déchets de Veolia dans les Hauts-de-France.
Les équipes Recyclage et Valorisation des déchets de Veolia comptent 1900 collaborateurs en région, présents sur toute la chaîne du déchet, de leur collecte jusqu’à leur transformation en énergie, en passant par le recyclage.
Aurélie aime utiliser la notion de glocal pour parler de Veolia. On y retrouve la particularité d’une entreprise mondiale dont les métiers ne sont pas délocalisables et s’inscrivent au plus proche du quotidien des citoyens, qu’il s’agisse du traitement des eaux ou de la gestion des déchets. Des missions qui créent des emplois.
En interne, Aurélie promeut un management confiant, optimiste et positif. Elle souhaite mettre en avant l’esprit d’équipe et de partage afin de favoriser le sens du collectif auprès de ses collaborateurs.
Ainsi, les grandes décisions sont discutées en concertation avec les équipes afin de confronter les points de vue et challenger les premières idées.
En tant que dirigeante, Aurélie Lapidus estime avoir un rôle à jouer pour démontrer que l’égalité hommes femmes est possible.
C’est dans cette optique qu’elle a créée des ateliers de sensibilisation des managers, afin de mieux leur faire comprendre les différences de perceptions et de vécus entre les hommes et les femmes.
Son féminisme, qu’elle définit comme un humanisme, passe également par le recrutement de femmes dans des métiers traditionnellement masculins, et réciproquement. Il s’agit de faire évoluer les perceptions et d’assurer le respect de chacun.
L’action de Veolia déborde du seul champ économique pour aller vers des dimensions environnementales, sociales et sociétales. Avec un objectif ambitieux : ressourcer le monde.
Retrouvez Aurélie Lapidus sur LinkedIn pour en savoir plus sur le recyclage et la valorisation des déchets dans les Hauts-de-France.
Bonne écoute !
Dans cet épisode, Sandrine Leman, directrice générale des sociétés Dianes Partenaires et CFC Solutions , nous accueille dans ses locaux. Installée à Marcq-en-Barœul, elle nous dévoile les clés de sa réussite entrepreneuriale.
L’aventure CFC Technologies débute par ce constat : « Tous les dirigeants ont des histoires de factures à raconter ». Comment faire pour qu’un client paie ses factures dans les temps ? Comment faciliter les démarches administratives afin d’éviter le défaut de paiement ?
Pour relever ces défis, CFC Technologies s’assure que tout est réuni pour que chaque facture soit payée à échéance. La promesse ? « Avoir son argent et ses règlements clients à la bonne échéance ».
Pour y parvenir, Sandrine explique avoir créé puis déposé officiellement une toute nouvelle profession : le métier d’échéanceur, dont la tâche est « d’appeler les clients pour s’assurer que tout est conforme et que tout va bien ».
Fille de parents entrepreneurs, elle a d’abord évolué dans le salariat avant de se lancer dans sa propre aventure.
Un déclic qu’elle raconte de la manière suivante : « La plus belle chose qui me soit arrivée dans ma carrière professionnelle est mon licenciement économique. Il m’a obligée à oser ».
Dianes Partenaires (depuis 2012) marque le début de son indépendance professionnelle, avant de passer un nouveau cap en octobre dernier avec CFC Technologies. Sandrine explique que la région Hauts-de-France est une vraie pépinière entrepreneuriale.
Cet élan lui sert de motivation, elle qui a pour ambition de « contribuer au développement du tissu économique local ». La clé du succès selon elle ? « Une entreprise n’existe que quand elle a de clients : il faut lui parler simplement, être disponible et proche de lui ».
Presque un an après sa création, la jeune start-up est en pleine expansion.
Une réussite qu’elle doit notamment à la sérénité qu’apporte son service aux entreprises clientes. Inspirée par Angela Merkel, « femme de pouvoir qui garde toute sa simplicité », Sandrine conclut : « Je ne m’arrête pas sur les différences hommes-femmes ; le vrai sujet est d’avancer ».
Retrouvez Sandrine Leman sur 1ères lignes pour suivre la suite de son aventure entrepreneuriale.
Bonne écoute !
Dans cet épisode, -Premières Lignes- vous emmène au village de Sailly-Laurette dans la Somme à la rencontre d’Adeline Moniez, fondatrice et dirigeante de la Maison Marbella.
Cet atelier de fabrication de bijoux innovants révolutionne la bijouterie classique grâce à des bijoux sans attaches à la frontière du bijou et du tatouage.
Depuis 2005, Marbella s’est imposée en tant qu’industrie artisanale Made in France qui s’exporte mondialement. La qualité de ses bijoux de peau – repositionnables, hypoallergéniques et réalisés à la main – est aujourd’hui reconnue par les grands acteurs du luxe.
En 2017, Marbella a créé une deuxième marque baptisée M Paris pour faire connaître les avantages de ses produits grâce à un réseau de ventes privées à domicile. Quatre ans plus tard, celui-ci compte déjà plus de 210 ambassadrices et a un réel potentiel de croissance, notamment grâce aux dernières innovations de la Maison Marbella : bijoux parfumés, patchs à eye-liner avec effets satin, métal, pailleté, fluo…
Adeline Moniez souligne la place importante de ses collaborateurs dans sa réussite entrepreneuriale. Solidement implantée dans le village de Sailly-Lorette, l’identité de Marbella repose sur son esprit de grande famille, voire de communauté.
Dans ce monde composé principalement de femmes, Adeline souhaite encourager l’audace féminine et l’esprit d’aventure. « On se met des barrières, des peurs dues souvent à l’éducation. Moi, j’ai découvert la confiance en moi à l’âge de 40 ans. Je trouve ça dommage« .
Ainsi, elle souhaite diffuser des valeurs fortes avec sa marque M Paris, en prônant le bijou de peau comme un vecteur de confiance en soi. « Cela permet de s’affirmer en portant quelque chose d’original, de différent« .
Adeline Moniez souhaite désormais approfondir le développement de Marbella à l’international. Aux futures entrepreneuses, elle donne un conseil : « Fais-le, mais accroche-toi ! »
Retrouvez Adeline Moniez sur LinkedIn pour en savoir plus sur les bijoux de peau.
Dans ce cinquième épisode, Patricia Malterre, co-gérante de Tricotage Malterre et d’Etablissements Malterre, nous accueille dans ses locaux. Installée à Moreuil, petite commune de la Somme, elle nous dévoile les clés de sa réussite entrepreneuriale.
« Le client achète le fil et nous nous chargeons de le transformer en maille ». Tricotage Malterre est un atelier de production spécialisé sur le traitement du fil.
La spécificité ? Une entreprise ancrée dans le présent, entre réduction optimale du gâchis (recyclage des chutes) et production Made in France. Les circuits courts sont privilégiés et correspondent d’ailleurs à une demande exponentielle de la part des clients.
Patricia travaille avec son mari et considère que « le succès de cette entreprise part de cette collaboration ». Malgré tout, les tâches sont clairement divisées et Patricia souhaite garder une certaine indépendance professionnelle.
Elle insiste : « Je veux me prouver à moi-même que je suis capable de faire quelque chose ».
Aujourd’hui, elle peut également compter sur ses enfants (et bientôt, ses petits-enfants) pour faire grandir la société.
Une aventure familiale qui a suivi l’élan de solidarité suite à la crise sanitaire. Des milliers de masques ont été fabriqués dans les ateliers de Tricotage Malterre pour être donnés aux hôpitaux et structures du secteur social.
L’entreprise s’est serrée les coudes pour approvisionner la région sans en tirer bénéfice car « on ne gagne pas de l’argent en temps de guerre ».
L’écoute et l’adaptation sont les valeurs centrales de Tricotage Malterre : « Toute personne qui appelle ici, pour la moindre demande, on le prend pour un gros client ».
Cette ouverture permet à la société d’investir progressivement de nouveaux marchés (lingerie féminine, vêtements pour nourrissons). La clé du succès ? Un management interne alliant autorité, équité et humanité.
Bonne écoute !
Dans cet épisode, Sophie Mayeux, consultante en communication du changement, nous accueille dans ses locaux. Installée avec son mari, lui aussi entrepreneur, elle nous dévoile les clés de sa réussite entrepreneuriale.
Sophie accompagne les entreprises qui déclenchent un processus de transformation. Elle définit la stratégie de communication liée à ces mutations : comment faire pour que les collaborateurs s’engagent dans les changements de leur société ? Outre les traditionnels portraits et newsletters, elle organise des ateliers au sein des entreprises pour améliorer la cohésion d’équipe.
Pour Sophie, être entrepreneure est synonyme de liberté et d’épanouissement. Le déclic ? « Je ne trouvais plus de sens et je sentais que j’avais plein de choses à l’intérieur de moi qui n’attendaient qu’à sortir ». Elle raconte son goût pour l’exploration et la découverte de nouveaux domaines : elle a d’ailleurs créé le blog Be-Crazy! pour mettre en valeur certains parcours inspirants. Une nouvelle aventure avec la curiosité et le rêve comme valeurs cardinales.
En 2013, elle co-écrit le livre « Elles ont osé être remarquables » qu’elle résume ainsi : « Le propos était de mettre en valeur ces femmes qui avaient, un jour, osé s’engager ». Un projet construit de toutes pièces, entre lancement du crowdfunding, recherche d’un imprimeur… Fière de ce projet, elle raconte ici comment ce livre a changé la vie d’une femme ayant témoigné.
Sophie multiplie les projets divers qu’elle réussit à porter vers la réussite. La clé du succès ? « Il faut être audacieux, suivre son cœur et ses émotions ». Elle met également l’accent sur sa collaboration avec son mari photographe : leurs activités se complètent et rendent le travail plus agréable puisque « partager un succès tout seul est forcément moins drôle ».
Retrouvez Sophie Mayeux sur Linkedin pour suivre la suite de ses aventures entrepreneuriales.
Bonne écoute !
Dans ce troisième épisode, Amélie Boucher, gérante du concept store La P’tite Rebelle, nous accueille dans les locaux de sa boutique. Basée dans la petite commune de Dury, à quelques kilomètres d’Amiens, elle nous dévoile les clés de sa réussite entrepreneuriale.
Dans ce 2e épisode, Margot Corréard, directrice générale de DiagRAMS Technologies , nous accueille dans les locaux de sa jeune startup, basée sur le campus d’EuraTechnologies à Lille. Sélectionnée dans le classement Choiseul Hauts-de-France 2021, elle nous dévoile les clés de sa réussite entrepreneuriale.
Dans ce premier épisode, Céline Hocquet, Directrice de filiale chez METAROM France, nous accueille dans son usine à Boves où sont produits des ingrédients gourmands pour les industriels agroalimentaires. Lauréate du Trophée Femme Dirigeante des Hauts-de-France, elle nous dévoile sa vision de l’entrepreneuriat.
L’industrie agroalimentaire est aujourd’hui confrontée à deux enjeux majeurs : Comment amener de la naturalité dans les produits ? Comment respecter la gourmandise sans faire de compromis avec le goût, tout en préservant les équilibres nutritionnels ? Deux défis que Metarom entend relever au quotidien.
Céline perçoit l’entreprise autrement que par la seule approche économique et rappelle qu’une réussite se fait rarement seul(e). Elle souligne cause commune pour unir les équipes et motiver chacun à déployer au mieux ses compétences. Pour cela, elle s’appuie sur une équipe dans laquelle la diversité des profils est une richesse.
La dirigeante voit en l’entrepreneur quelqu’un qui souhaite nourrir sa famille en nourrissant ses idées. Cela présuppose en amont un travail sur soi pour apprendre à se connaître.
À ce titre, le Centre des Jeunes Dirigeants lui a permis de se stimuler, se poser les bonnes questions et expérimenter.
Confiante dans la dynamique de coopération dans les rapports homme-femme, Céline accueille la transformation de la société avec optimisme : « Il y a une place pour les acteurs qui veulent changer les choses, et ces acteurs sont souvent des entrepreneurs ». Au cours des cinq prochaines années, Metarom souhaite accentuer son engagement sociétal et environnemental. Les métiers de la nutrition peuvent profiter de l’accélération de la digitalisation pour se transformer.
Retrouvez Céline Hocquet sur LinkedIn pour suivre les évolutions du secteur de la nutrition.
Bonne écoute !
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